Stupidocratie
Stupidocratie
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En réponse à la lettre d'un habitant des HLM du Peyloubier, Mme le maire de Peymeinade s'est fendue d'un texte dont nous vous livrons quelques extraits … que nous ne qualifierons pas … vous laissant juges.Par courrier en date du 18 mars 2013, Mme le maire invite les "riverains immédiats" du chantier du Peyloubier à une réunion d'information le 25 mars 2013, à 19 h, à l'école St Exupéry.
La présence doit être confirmé par téléphone à la mairie … signe que Mme le maire entend bien limiter les participants aux seuls "riverains immédiats".
Dans ce courrier, Mme le maire écrit que cette réunion a "pour objectif d'apporter toute information utile sur le projet et de répondre à l'ensemble des questions".
Mme le maire se réveillerait-elle ? Il est vrai que l'hiver vient tout juste de prendre fin et que les marmottes émergent lentement de leur torpeur hivernale : le chantier a débuté le 7 janvier 2013.
Mme le maire tient à ce que ce chantier se déroule dans les meilleures conditions "pour l'ensemble de la population" … Pourquoi, dans ce cas, n'inviter que les "riverains immédiats" ? Curieuse méthode.
"La société … a engagé la démarche … chantier propre … ".
Le chantier était tellement propre que les riverains ont protesté contre le talus de plusieurs mètres de hauteur, contre les projections de cailloux dans leur jardin, contre les poussières, …
Voir, à ce sujet "Petites erreurs … et grands regrets" sur le site du Buzz de Peymeinade.
Mme le maire, il faudra trouver d'autres arguments : la première démarche "chantier propre" aurait dû consister à exiger l'utilisation d'un concasseur recouvert d'un capotage complet et muni d'une unité de dépoussiérage. Cela s'impose en milieu urbain et on en trouve dans les entreprises spécialisées.
Et de poursuivre "Nous sommes les premiers à subir les désagréments quotidiens".
Non ? Ce n'est pas possible ! Où, quand, à quel titre serait-elle la première à subir … Foutaise !
"Etre plus victime que ses propres victimes", c'est très fort ! Il fallait le faire …
Elle engage ensuite les "riverains immédiats" à communiquer avec les responsables de cette opération.
Quelle opération ? Les logements ? Les travaux de terrassement ? Le promoteur ? Le maître d'œuvre ?
Faut-il rappeler à Mme le maire qu'elle est responsable du bon ordre, de la sûreté, de la sécurité, de la salubrité publique, … qu'elle est chargée de réprimer les atteintes à la tranquillité publique, les bruits, les troubles du voisinage, … (CGCT L2212-2).
Par suite, les riverains n'ont qu'un seul interlocuteur : le maire.
"Une copie de vos remarques … peut nous être adressée …". "Peut" seulement ! Ce n'est pas une obligation … Amis riverains, ne forcez surtout pas trop. Ce serait tellement plus simple si les riverains n'avaient pas de remarques.
Et puis, Mme le maire souhaite peut-être se cantonner au rôle de "relais efficace" ? En espérant qu'il n'y aura rien à relayer ! Avoir les honneurs de la fonction de maire et se laver les mains des problèmes des "riverains immédiats" ? C'est pas beau, çà ?
Ni les "riverains immédiats", ni les autres n'ont qualité pour intervenir auprès des acteurs du chantier.
Les riverains se plaindraient-ils du manque d'information ?
Oh les vilains ! Comment osent-ils ? C'était son cheval de bataille … à Brousteau, en 2008 !
Mais c'est vrai que c'est loin !
Bien qu'elle s'en défende, avec cette municipalité, c'est un problème récurrent.
"Peut-être n'avez-vous pas conservé le journal municipal de décembre 2010" Plus de deux ans …
Quelle sollicitude, Mme le maire !
Sauf que ledit journal ne mentionne pas la date de démarrage des travaux.
Et puis … Et puis … C'est bien Mme le maire qui écrivait à propos du parking Lebon "Effectivement 2 immeubles sont dessinés sur le plan … Cela ne signifie pas qu'ils seront réalisés." (Journal municipal n°12 de septembre 2011)
Peut-être Mme le maire ne l'a-t-elle pas reçu, ce journal n°12 ? Qu'à cela ne tienne. On le lui fournira … si elle le réclame !
Tels des boomerangs, les erreurs, les contradictions, … vous reviennent en pleine figure …!
(Voir l'article "Trop c'est trop" sur ce même site)
"Cette réunion … tardive … nous donnera l'occasion d'en débattre".
Pour ce qui est d'être tardive … Ah, çà c'est vrrrrrai !
Mais pour ce qui est de débattre … débattre de quoi ? Mme le maire envisagerait-elle de revenir en arrière … pourquoi pas "revenir au bon vieux temps de la polka" (J. Hélian)
Et pendant qu'elle y est, si elle pouvait nous expliquer ce que sont les "propriétaires directs" … à part les transactions en direct avec les propriétaires ???
Ces "propriétaires directs qui voient évoluer ce quartier qu'ils ont peut-être (non, pas peut-être, mais SUREMENT) choisi pour son calme et son environnement".
Eh ben, voilà ! Nous y sommes. Mme le maire a fini par l'écrire : le calme et l'environnement … C'EST FINI, RAPE, FOUTU !
Envisage-t-elle de dédommager les habitants dans un rayon de … 1 km ? 2 km ?
Des habitants qui, pour beaucoup, ont consacré toute une vie de travail à s'offrir (?) une résidence tranquille pour leurs vieux jours … et ils n'ont pas travaillé 35 heures par semaine, pas plus qu'ils n'avaient 5 semaines de congés payés.
Et les habitants du Peyloubier qui, pour certains, habitent le quartier depuis des dizaines d'années … ils sont condamnés … Eux aussi méritent leur tranquillité, leur petit havre de paix.
Mais, braves gens, rassurez-vous !
La mairie a veillé à ce que les nouvelles constructions soient de hauteur modeste, répondent aux exigences de sécurité (laquelle, celle des logements ou celle des riverains ?), réglementation thermique, accès aux handicapés, rien à voir avec Rivierazur, dotée d'un gardien, d'ascenseurs, …
En quoi cette logorrhée municipale va-t-elle préserver le calme, la tranquillité ? Bernique !
C'est bien beau d'écrire du vent sur … du vent ! Mais çà n'aboutit à rien.
Les riverains se moquent de ces arguments. Ils sont HORS SUJET. Ils ne concernent pas leurs inquiétudes. Ce qu'ils veulent, c'est leur tranquillité, leur quiétude, … des droits que la municipalité est tenue de leur assurer, de leur garantir.
Enfin, dans le dernier journal (n° 18), on nous sert encore le blablabla, la litanie sur les Comités de quartiers. On veut se persuader que çà marche …
"Dialogue, concertation, …". Avec qui ? Entre eux ? Avec la mairie ?
Et on termine avec une galette des rois et une (ou plusieurs) bouteille(s) de cidre.
Mais jamais avec les habitants … ou si peu.
Il y avait pourtant là une excellente occasion de mettre en exergue et en application les fameuses chartes de la Concertation et des Comités de quartiers.
Concertation, dialogue, … on allait voir ce qu'on allait voir !
Ce devait être le nec plus ultra de la nouvelle municipalité.
Eh bien, on n'a rien vu. C'est resté une coquille vide. Comme disait Gabriel Prévost "C'est le blagueur qui l'emporte", comprenez "celui qui raconte le plus de co…….ies qui gagne" !
Et à ce jeu, Mme le maire a gagné ! C'est elle qui a le plus endormi son monde … imitant … ?
Nous atteignons les sommets de la stupidocratie.
Patience, ça prend du temps. Mais l'espoir fait vivre et le boomerang revient !