Peyloubier : mise au point
Janvier 2012
Peyloubier : Mise au point
Nous savions que la municipalité et la délicatesse n'étaient pas passées par la même porte et Mme le maire nous en apporte la preuve dans sa lettre de janvier 2012.
Oui, le tribunal administratif de Nice a rejeté les recours contre le projet de logements du Peyloubier.
Oui, le TA a condamné 3 personnes à payer 500 € au titre des frais.
Mais la municipalité pouvait très bien citer les rejets sans, pour autant, citer les noms des porteurs des recours ... vous avez dit délicatesse !
Sauf à vouloir exposer lesdites personnes à la vindicte de quelques irréductibles, ce qui serait grave.
Par ailleurs, il est communément admis que certains pratiquent le mensonge par omission, qui consiste à dissimuler une partie de la vérité.
En l'occurence, dans cette affaire, c'est le cas.
Le TA a bien rejeté les recours, mais, dans un cas au moins, il s'agit d'un rejet de pure forme : le texte intégral de la requête n'a pas été envoyé au promoteur.
Cela s'appelle l'irrecevabilité mais ne change rien au problème de fond qui, pour le moment, n'est pas règlé.
Et pourquoi ces recours ?
Diverses raisons parmi lesquelles le regroupement des logements sociaux dans un même endroit mais surtout le projet de construire ces logements en un lieu exposé au risque incendie de forêts : voir l'article "Détournement de la loi sur la prévention des risques naturels ?" sur ce même blog.
Pour ce faire, la municipalité a induit le Conseil municipal en erreur en prétendant qu'il s'agissait de construire ces logements sociaux dans une zone d'aléa faible (Voir le procès-verbal du 12 juillet 2010).
C'est totalement faux. Les cartes préfectorales montrent que l'aléa y est élevé à très élevé. Or l'aléa traduit le degré d'exposition au risque.
Par ailleurs, un autre recours a été déposé qui n'a pas encore été jugé et qui, par suite, court toujours.
Allons-nous refaire Xynthia ?
A bon entendeur Salut !