Bilan de mi-mandat
Décembre 2011
Bilan de mi-mandat
Curieux comptes et contre-vérités
On savait, depuis longtemps, que les littéraires ne faisaient pas bon ménage avec les maths.
Mais quand même … à ce point ?
Sommée de respecter la loi en matière d'expression de l'opposition, Brousteau, ci-devant ex-professeur de lettres, finit par s'exécuter et lors du Conseil du 12 juillet 2010, elle fait voter le texte suivant :
"Tout document d'information faisant le bilan du mandat en cours entrainera la réservation de 1/18ème de l'espace, soit 1/144ème par conseiller, apprécié en signes espaces compris, dans la police et le corps utilisé dans le document susvisé." (Procès-verbal p.13)
Par courrier électronique du 18 août 2011, la municipalité attribue à chaque conseiller d'opposition 650 signes espaces compris en police Arial de 10 pour un texte à faire paraitre dans le "Bilan de mi-mandat".
Ledit document "Bilan de mi-mandat" comporte 44 pages, dont 4 de couverture.
Une page A4, avec des marges de 5, 5, 5 et 12 mm (document de la mairie) comporte 6969 signes en Arial 10 (Calcul effectué par l'outil "Statistiques" de Microsoft Word).
1/144ème de 40 pages comportant chacune 6969 signes donne 1935 signes par conseiller. Très loin des 650 signes généreusement attribués par la mairie. Manifestement le compte n'y est pas.
D'où la question posée à l'occasion du conseil du 3 novembre 2011 et la réponse de Brousteau.
"Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément", disait Boileau.
MmOuais ! Pourtant Brousteau lit un texte … avec, parfois, quelque difficulté… va comprendre Charles !
Elle explique avoir dû augmenter le volume initial du document en raison des photos et des illustrations.
Encore une bévue du plumitif communal ? A moins que l'on ait mal anticipé le format ?
Brousteau ajoute qu'il convient de déduire les pages générales comme le sommaire, les élus avec leur photo, le SCOT, l'organigramme des services, et la page "Votre avis nous intéresse".
Et en conclut que le calcul est à effectuer sur 34 pages. Rien que çà !
"Tout document d'information … entrainera la réservation de … 1/144ème …".
C'est ce que Brousteau a fait voter, non ? Sera-t-elle un jour capable de respecter ses propres règles ?
Et, de toute façon, 34 pages, à raison de 6969 signes par page, çà fait quand même 1645 signes par conseiller !
Voilà qui confirmerait peut-être l'aversion pour les maths !
Et puis, non prévu au programme, Brousteau se permet de répondre directement et sur la page "Expression libre des groupes d'opposition".
Quelle goujaterie ! Quel manque de respect !
Si encore elle apportait des vérités ? Mais même pas.
- Rivierazur, les appartements : "Il est insensé de penser que la commune peut changer leur affectation", écrit-elle. Si l'on en croit la délibération du 17 novembre 2010 (procès-verbal p.14), le bailleur social a la ferme intention d'acquérir d'autres logements de la résidence Rivierazur et, parallèlement, la commune rappelle le manque de logements sociaux sur Peymeinade. Curieuse coïncidence !
- Le parking Lebon : une fois de plus Brousteau rappelle que sa capacité sera augmentée et que "la cession à un promoteur n'a jamais été envisagée". Mais, de qui se moque-t-elle ? C'est bien son adjoint à l'urbanisme qui, se référant au cabinet Citta, déclarait que les terrains propriété de la commune seraient vendus à des promoteurs pour créer des logements et des parkings souterrains (Nice Matin du 19 septembre 2011). Et selon Citta, les logements sont sur le parking Lebon.
Il est vrai que Brousteau n'est pas à un mensonge près, n'est-ce pas Madame Divers Droite ?
A moins que ce ne soit sa "mémoire qui flanche" … et là, alors, … affaire à suivre !