Autorité ou autoritarisme

La municipalité en place a fait de la communication son cheval de bataille.

Lors du conseil de 27 juin 2011, Mme le maire a rappelé qu'elle avait proposé de mettre en ligne l’enregistrement des débats, qu'elle avait rencontré un problème technique mais qu'un nouveau logiciel était en cours d'installation, qui donnerait à tout un chacun la possibilité "d'écouter les débats … dans les jours qui viennent." (Voir procès-verbal)

6 mois plus tard, le site Internet de la commune en était toujours au 17 février 2011.

Il vient d'être actualisé : 3 PV ont été ajoutés, les délibérations de février ont disparu et rien pour les autres réunions.

Mais, de bande son ? Rien ! Que dalle ! Un grand blanc, plus blanc qu'Omo !

Mme le maire manquerait-elle de l'autorité nécessaire à la cohésion de ses "troupes" ?

Ou bien, nous raconterait-elle des balivernes ?

A moins que ce ne soit encore un problème de mémoire qui flanche ? (voir notre article "Bilan de mi-mandat")

Dans ce dernier cas, il n'y a pas grand-chose que nous puissions faire.

Pour ce qui est des balivernes, on commence à être habitués, n'est-ce pas Mme Divers Droite (1).

Par contre, si c'est un problème d'autorité, çà devient grave parce qu'une entreprise sans chef est vouée à l'anarchie. 

Il est vrai que l'autorité, surtout naturelle, celle qui caractérise un chef, celle qui ferait défaut, celle-la ne se décrète pas.

C'est inné, çà se reconnait …

Pour autant, il ne faudrait pas compenser par un recours à l'autoritarisme, ce qui, selon certains, nous éloignerait de la démocratie.

L'exercice de la démocratie comporte des risques, notamment parce que "la critique du pouvoir qui repose sur la liberté d'opinion  et d'expression est essentielle" (ac-grenoble).

Et dans ce domaine, il semblerait bien que Mme le maire ne veuille pas prendre de risques.

(1)          A l'occasion des élections municipales de 2008, Mme le maire s'est officellement déclarée Divers Droite